Adhésion

RGC
Open menu

L’église Saint-Martin de Rouziers, histoire d'une résurrection (1947-1955)

La translation d’une église est un évènement rare dont l’architecte aurillacois Pierre Croizet se voit confier la tâche en 1947. En effet, quelques mois auparavant, le clocher de l’église Saint-Martin s’est en partie effondré sur la sacristie. Cet incident n’est pas une surprise, il était même inéluctable si l’on en juge par le très mauvais état de ce sanctuaire qui durait déjà depuis plusieurs décennies. Dès 1909, Casimir Croizet, père de Pierre, est missionné pour expertiser le bâtiment et son rapport est sans appel : « J’ai examiné très attentivement toutes les parties de la construction et après avoir pris toutes notes et dimensions nécessaires, j’ai constaté que les murs du clocher de la façade principale et une partie des murs de la façade sud sont lézardés et menacent ruines......[Lire la suite]

Plan aquarellé de Cussac avant la Révolution

Ce grand plan, dessiné à l’encre et rehaussé d’aquarelle, représente les villages de Badabec et de la Jarrige, dans la paroisse de Cussac. Exceptionnel par la qualité de sa réalisation, porte le titre de « Plan de la Jarrige et Badabec en la paroisse de Cussac pour le seigneur de Farges comme acquéreur de monsieur de Lastic, lequel plan est relatif au terrier renouvellé par Me Lavaisse en 1778 et 1787 ».


Les communs, dans cette paroisse de Planèze, sont nombreux : la Brugeire, las Pessoles, la Valette, le pui de Badebec, le Lac, le Mèse, le pui de Mondoloye, etc.

Acheté en 2010, ce document date des dernières années de l’Ancien Régime, entre le renouvellement du terrier en 1787 et l’abolition des droits féodaux à la Révolution. Il n’est malheureusement pas accompagné de son livre-terrier, qui nous aurait permis de connaître les détenteurs des parcelles soigneusement numérotées, ainsi que leur nature (culture, bois, pâture, etc.).

Néanmoins, le plan-terrier, à lui seul, est riche d’enseignement. Il est à la fois parcellaire et par masse de culture, ce qui permet de connaître aussi bien la physionomie des parcelles que leur emploi. Il annonce ce que sera le cadastre : après une tentative par masse de culture, le cadastre napoléonien sera parcellaire, pour répondre à l’objectif fiscal de sa création en 1807. Le plan-terrier de Cussac avait pour objectif de clarifier les obligations féodales des tenanciers à l’égard de leur seigneur, M. de Farges. Le plan cadastral, établi en 1812 à Cussac, aura quant à lui une visée exclusivement fiscale. Mais ces objectifs, au fond, se rejoignent : il s’agit dans les deux cas d’asseoir une redevance foncière. L’administration impériale n’aura pas de mal à trouver les techniciens capables de lever un plan cadastral, puisque la compétence était déjà acquise à la fin du XVIIIe siècle, comme le montrent ce superbe document ainsi que les mappes sardes, établies en Savoie pour le roi de Piémont.

 Vers 1787-1790

 Archives départementales du Cantal, 5 Fi 18

 Le document du mois de juin 2010 : Les Zavatta et « l’Australian Circus » à Neussargues en 1928

Venir nous voir

Image aléatoire

À chaque nouveau chargement de cette page est affichée aléatoirement une image différente tirée de notre stock de photos du Cantal

Cliquer sur l'image pour l'agrandir