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Nos Cousins d'Auvergne
dans le monde de la littérature et du spectacle
Vous les avez reconnus bien sûr, leurs visages sont familiers : Jean Ferrat, Claire Chazal, Robert Sabatier et le buste d’Alexandre Vialatte sur la place de la gare à Ambert. Ils sont entourés du nom de quelques-uns de nos plus célèbres comédiens, artistes, cinéastes, écrivains ou éditeurs.

Vous connaissez les racines auvergnates de certains (eux ou leurs parents sont nés dans la région Auvergne) ; pour d’autres, ce sera une découverte. Ils viennent de Thiers ou Ambert, de Riom-ès-Montagnes ou Vichy, de Pionsat, Saugues ou Issoire et bien d’autres lieux. Ils plongent leurs racines parmi les paysans, les marchands et les artisans des Combrailles, des monts du Forez ou du Livradois, de la vallée de l’Allier ou de la Dore, de la plaine de la Limagne, des Montagnes d’Auvergne ou du Cantal. Ils sont tous nos cousins, vos cousins, proches ou éloignés.
Leurs patronymes et ceux de leurs ancêtres sont les vôtres.
Plusieurs des personnages sont concernés par le Cantal :
- l'académicien Pierre Jean REMY (1937-2010), de son vrai nom Jean-Pierre ANGREMY famille des environs de Riom-es-Montagne (Collandres, Menet, Saint-Amandin..) Il est enterré à Riom. Des SERRE, CHALVIGNAC, DEFLISQUE...parmi ses ancêtres. Il a publié une cinquantaine d'ouvrages. Il a été diplomate dans de nombreux pays dont la Chine d'où il a ramené Le sac du Palais d'été, prix Renaudot 1971. Il a été aussi directeur de la villa Médicis à Rome et Président de la BNF., entre autres,
- l'écrivain Georges BATAILLE (1897-1962). Bien que né lui même à Billom (63), toute sa famille maternelle, les TOURNADRE, était de Riom-es-Montagne. Ils étaient très liés aux Angremy.
- plus surprenant l'éditeur Gaston GALLIMARD. Il doit sa réussite à l'argent de sa grand-mère paternelle Henriette CHABRIER, dont les ancêtres CHABRIER, venus d'Allanches, avaient fait fortune au 19° siècle dans l'éclairage de Paris. j'ai raconté l'histoire de ces Chabrier ferblantiers d'Allanche à versailles puis Paris.
- et plus marginalement Claire Chazal car le plus lointain ancêtre Chazal trouvé, était à Beaulieu dans le Cantal. Ensuite, les Chazal émigrèrent de quelques kilomètres dans le Puy-de-Dôme (Singles, Larodde)
Venez les découvrir ou redécouvrir dans un ouvrage de 192 pages, format A4, avec de nombreuses illustrations souvent inédites, comprenant pour chacune des 21 personnalités un texte de 5 à 10 pages sur le personnage lui-même et l’histoire de sa famille, plus 2 à 3 tableaux généalogiques, faciles à lire, sur ses ancêtres auvergnats.
Bibliographie de l'auteur
Henri Daniel PONCHON est né en 1940 à Augerolles (les Grimardies) où il a vécu jusqu’en 1946 dans la ferme de ses grands-parents. Elève du lycée Blaise Pascal à Clermont-Ferrand. Il habite à Clermont-Ferrand puis à Riom. Ingénieur ENSEEIHT (Toulouse). Carrière professionnelle à EDF : Réseau de Transport d’Energie (RTE) puis développement international avec de multiples missions à l’étranger.
Animateur depuis plus de trente ans des recherches généalogiques dans le Livradois-Forez au sein du Cercle Généalogique et Héraldique d’Auvergne (CGHAV) dont il est vice-président. Il a écrit de nombreux articles consacrés à l’histoire et aux familles d’Auvergne. Il est membre correspondant de l’Académie des Sciences Belles-lettres et Arts de Clermont-Ferrand.
Il a publié deux ouvrages aux Editions des Monts d’Auvergne. En 2005 "L’incroyable saga des Torlonia, des monts du Forez aux Palais romains" couronné, en 2006, par le prix Achard-Gardette de ladite Académie, puis en 2009 par le prix littéraire de la Fédération Française de Généalogie. En 2007, "Mémoire d’Augerolles et de La Renaudie, mille ans d’histoire".
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Votre Association, la généalogie à votre service
Comme tous les jeudis aux Archives Départementales, une forêt de pieds photographiques s’élève sur les tables d’une salle tranquille, des femmes et des hommes s’affairent autour de feuilles jaunies avec leur appareil de photographie numérique.
Ce sont les bénévoles photographes Aprogemere, tirant le CARETOU pour répondre et satisfaire vos demandes d’entraide mais aussi numériser des actes notariés, des fiches matricules et des répertoires qui après indexations seront mis en ligne dans nos bases de données.
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Dans le cadre de son partenariat avec les Archives Départementales du Cantal, des photographes numérisent toute l'année des dossiers de minutes notariales. D’autres photographes interviennent plus ponctuellement, en particulier l'été avec le retour des vacanciers.
La mise en forme et l’indexation de toutes ces informations, désormais accessibles grâce au confort de la numérisation, requiert les talents d’autres acteurs de l’ombre qui, encore plus nombreux, ne compte pas leur temps. Ils travaillent avec patience et ténacité pour extraire des registres d'état-civil, des répertoires et des liasses notariales les informations, parfois difficiles à lire, qui intéressent votre recherche. La saisie de ces fichiers demande les mêmes qualités de rigueur et la même application.
Que toutes et tous soient ici chaleureusement remerciés pour leur implication enthousiaste, leur disponibilité, leur travail de longue durée et pour la confiance qu’ils ont mise dans notre association pour apporter toute l’aide nécessaire à nos adhérents dans leurs recherches d’ascendances.
Rejoignez-les …
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Chaudronniers auvergnats à Rennes au XVIIIème siècle
Tout a commencé par un signet dans un livre ancien, un feuillet de papier vergé plié en deux, portant l’inscription à la plume "mémoire du chaudronier"(sic) assortie de la mention "payé".
Le contraste entre la qualité de l’écriture et l’absence d’orthographe (écriture totalement phonétique), la consonance plus occitane que bretonne ou gallaise, du nom de l’artisan qui signe Cheilus, ont incité l’auteur à chercher à en savoir plus sur l’identité de notre chaudronnier.
De fil en aiguille, Agnès Thépot avec le support dans le cantal d’Emmanuel Rosset, généalogiste de la vallée de la Jordanne, a découvert qu’il n’était pas seul et a étudié cette migration de chaudronniers auvergnats à Rennes.
Nos chaleureux Remerciements vont à l’auteur Agnès Thépot et à la Société Archéologique et Historique de l’Ille et Vilaine qui ont autorisé la publication de ce dossier par Aprogemere.
Télécharger le dossier
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Site de fouilles de l'abbaye de Saint-Géraud
Classé aux Monuments Historiques
En octobre 2013, des fouilles préventives étaient organisées à Aurillac en vue de la construction d’un espace de commerces et de logements, un projet immobilier d’envergure à deux pas de l’église de saint-Géraud, ce sont les vestiges de l’abbaye de Saint-Géraud du XIème siècle qu'ont trouvés les archéologues, une découverte plus impressionnante que l'Abbaye de Cluny. La renommée de cette abbaye aurillacoise n'est plus à faire, puisqu'elle a vu se succéder, il y a des siècles, des personnalités comme Gerbert d'Aurillac (945-1003), qui deviendra le pape de l'an Mille Sylvestre II, et le pape Urbain II (1042-1099).
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© MaxPPP Aurillac - 13/11/2013 |
Depuis de nombreux vestiges sont quotidiennement découverts, parmi lesquels des éléments de colonnes de plus de 50 centimètres qui devaient soutenir les voûtes de la salle capitulaire et plusieurs sarcophages en bois taillés dans un seul tronc d’arbre, en parfait état de conservation et qui pourraient remonter à l'époque carolingienne. Face à l'ampleur des découvertes réalisées à l'occasion de ces fouilles archéologiques préventives sur le site, le Ministère de la Culture a décidé de prendre le dossier en main. La décision prise est radicale: le site a été classé en décembre 2014 pour une durée minimum d'un an, aux Monuments Historiques.
Pour l'Etat, l'intérêt de ce site ne permettait pas sa destruction. Au contraire, les fouilles vont se poursuivre pour permettre de mettre au jour le plus grand nombre de vestiges. Une excellente nouvelle pour le patrimoine. Le projet immobilier devrait être abandonné, seule une partie de la surface prévue pourrait être constructible, elle est insuffisante pour maintenir le projet en l'état.
D’après l’article de Stéphane Moccozet (publié le 22/12/2014 pour Fr3 Auvergne)