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Journées d'été 2024

La journée d’été de l’association Aprogemere aura lieu le samedi 20 juillet au Falgoux.

Au programme, promenade en montagne le matin pour visiter un site archéologique avec les explications d’un archéologue, puis déjeuner dans la salle polyvalente du Falgoux.

L’après-midi visite du château de La Trémolière puis assemblée générale suivie d’un buffet.

Si vous ne l’avez pas encore fait, pensez à vous inscrire avant le 8 juillet en envoyant à l’adresse d’ Aprogemere, 5 rue Edouard Herriot 15000 Aurillac, votre chèque accompagné d’une feuille de papier avec votre nom et numéro d’adhérent et le nombre d’accompagnants ou bien en utilisant le formulaire prévu à cet effet (à imprimer, remplir et envoyer à l'adresse indiquée).

Le prix de la journée est de 33 euros pour les adhérents à jour de leur cotisation, de 38 euros pour les accompagnants. Le repas du soir est offert, mais si vous ne pensez pas rester après l’AG, merci de le préciser pour que nous sachions combien de personnes restent.

"Instruments nécessaires à l'exécution des arrêts criminels"

  (1811-1818)

« Le supplice que j’ai inventé est si doux qu’il n’y a vraiment que l’idée de la mort qui puisse le rendre désagréable. Aussi, si l’on ne s’attendait pas à mourir, on croirait n’avoir senti sur le cou qu’une légère et agréable fraîcheur » . C’est pour le moins avec un léger euphémisme que Joseph Ignace Guillotin décrivait la machine à laquelle la postérité à rattacher son nom : la guillotine ! Si ces propos peuvent nous paraitre déplacés ou même choquants. La parole du docteur Guillotin est pourtant sincère et ses intentions louables......[Lire la suite]


Il y a cent ans, le 9 mai 1911, Monseigneur Lecoeur partait de Mourjou pour aller confirmer à la Bécarie, commune de Cassaniouze, la dernière famille des Enfarinés, ce qui mettait fin au schisme anticoncordataire de la « petite église » du Rouergue dans cette région.
Ce schisme, né au moment du Concordat de 1801, eut pour origine le refus de plusieurs évêques français de se démettre de leurs sièges comme le leur demandait le pape Pie VII. Ce désir du pape était motivé par la nécessité de donner au pays un épiscopat neuf sans attache avec l'Ancien Régime, comme le demandait Bonaparte.Parmi les opposants, il y avait l'évêque de Rodez, Mgr Seigneley Colbert. Beaucoup de ses diocésains lui demeurèrent fidèles et le suivirent dans le schisme, de sorte que plusieurs paroisses de l'Aveyron refusèrent de reconnaître le nouvel évêque. Parmi ces paroisses, il faut citer Notre-Dame d'Aynès et Grand-Vabre, limitrophes de Cassaniouze et Vieillevie. Le Lot qui sépare les deux départements n'empêche pas les idées anticoncordataires de se répandre et quatre paroisses au moins, de la Châtaigneraie adhérèrent au schisme: Cassaniouze, Vieillevie, Ladinhac, Saint-Projet. Disons en passant que d'autres localités du Cantal eurent aussi leur "petite église", par exemple Saint-Illide dans le canton de Saint-Cernin.

Les adeptes de la « Petite Eglise » étaient surnommés "les Enfarinés", parce qu'ils portaient les cheveux longs, comme bien des gens avant la révolution, et qu'ils les poudraient avec de la poudre de riz ou plus simplement avec de la farine.

De nombreuses traces subsistent aujourd'hui : A Cassaniouze, une randonnée est organisée chaque printemps avec ce titre, traversant le domaine de La Bécarie ; dans la chapelle du clocher, des reliques sont bien conservées.

Un roman, des thèses, des témoignages... Une journée de commémoration à Mourjou puis à Cassaniouze se déroulera le 7 mai 2011, elle permettra de faire le point sur ce qui a été raconté, étudié, écrit...
Une série de conférences est organisée à Mourjou à 10 heures en la présence d'Edouard Bouyé directeur des Archives départementales, Jean Paul Desprat, écrivain et auteur du roman « Les Enfarinés » et Benoit Petit sociologue des Religions. Après le déjeuner (réservation obligatoire avant le 2 mai), une visite suivra à la Bécarie dans la demeure de la dernière famille d'Enfarinés de Cassaniouze.

Cette manifestation est organisée par l'association « Vivre en Châtaigneraie ».
Vous pouvez également prendre connaissance de la réédition du livre du curé Gibial dans nos dossiers - Histoire de la Petite Eglise de Cassaniouze.



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